Le secteur d’intervention « Promotion des habitant·es », de la direction des missions sociales de la fondation, n’intervient pas sur la construction de logements (vocation première de la fondation) mais sa question reste, de manière large : « comment mieux vivre dans son habitat ? ».

L’objectif de ce secteur est de soutenir des projets qui se rapprochent au plus près des besoins des habitant·es de quartiers populaires ou zones paupérisées (y compris en milieu rural). La fondation soutient ainsi une diversité d’initiatives d’habitant·es destinées à impacter positivement leur parcours et leur permettant d’agir collectivement sur leur cadre de vie.

Axes prioritaires d’intervention :

1. Actions qui permettent d’améliorer le cadre de vie et de lutter contre les inégalités liées à l’habitat (accès à l’emploi, l’alimentation…). Exemples : lutte contre la discrimination à l’embauche, ateliers sur la nutrition et une meilleure alimentation, soutien à la parentalité pour transformer le cadre éducatif des enfants…

2. Actions pour les personnes exclues du logement et de la société : personnes vivant dans la rue ou dans des foyers d’hébergement (réfugié·es…). Exemples : ateliers de théâtre, séjours bien-être, séjours dans des pensions de familles…

3. Actions pour faire changer le regard porté sur les personnes en difficulté, éveiller et conscientiser, dépasser les préjugés. Exemples : soutien à l’organisation de festivals, de projections de films-débats, de réalisation de films (diffusés en festival ou à la télévision)...

Lors de l’instruction des dossiers, la fondation porte une attention particulière sur :

• l’implication des habitant·es dans le projet

• l’ancrage au territoire : la fondation soutient prioritairement des initiatives locales, portées au plus près des habitant·es et de leurs besoins

• l’inscription dans la durée des projets (impacts des actions sur le long terme)

• la porte d’entrée du projet, qui doit rester l’habitat et l’amélioration du cadre de vie

• la démographie du territoire du projet (décrire la population ciblée : statistiques démographiques, tranches d’âges, enjeux/besoins majeurs, situation en QPV…).

Autre programme lancé en 2011 : soutien sur des micro-projets « Rêves d’habitants », pour financer des initiatives portées directement par des habitant·es. Il s’agit de petits montants (1000 à 3000€) pour des actions immédiates, avec des financements livrables rapidement et des conventions très simples (procédure de demande simplifiée).

Exemples : sorties culturelles (découverte des châteaux de la Loire en famille, visite du parlement européen…) pour répondre à un « besoin d’évasion ».